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Olivier Sillig 


Cyclamens, chanson ménopausée

Tout au bout d'la rue Trasimène
Le facteur, un homme très amène,
D'un pas serein au treize amène
Un petit pot de cyclamens, 

Des cyclamens oblitérés
À une jeune femme qui habite au rez
Hélas atteinte d'aménorrhée
Qui veut qu'on les amène au rez.

Très vite ils se font des mamours
Puis bientôt, carrément l'amour.
Dans la cour on joue à la mourre:
Sous les yeux d'un cabot anoure,

Un, deux, trois, pierre, papier, ciseau,
Deux gosses et une gamine sise au
Troisième, une mijaurée mise au
Ban(c), de guingois, tout de biseau.

En face y a un vieux misogyne
Qui pour faire jeune s'est mis aux jeans.
Depuis qu'il s'est remis au gin
Par la magie il mise au djinn.

Ombres et raies d'un très tendre sol-
Leil. Une voix qui crie: Entre sot! L'
Arpète trouve entre daurades et soles
Une poissonnière à l'entresol.

En haut, dans un galetas peu
Peuplé, un type, on le tapeue
En disant: la galle t'a peut-
T'être chopé à une étapeue.

Plus haut encore, au Paradis,
T'est parti pour pas un radis
Mort ici, là tu parades. Y
Paraît , d'aube tu te paras, dis!
mars 2003
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Courriel de l'auteur: olivier.sillig@users.ch
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slamé par CinqCentDouze le 17.12.2011            
V:30.03.03 (30.03.03)